Scène ouverte slam&jam! – 26 octobre 2013

Un billet d’Amandine Bergère, alias Grenadine Ambrée:

Mes narines frétillent, mes sens sont à l’affût, derniers jours avant la grande première d’ethnomusiKa LIVE. Pour cette édition inaugurale, c’est moi qui m’y colle. Samedi, ce sera une scène ouverte slam & jam !

Côté jam, mon comparse Guillaume Duval en parlera, parce moi, je ne suis qu’une chanteuse de salle de bain (et encore…). Mais pour ce qui est du slam, la petite linguiste en moi s’interroge : qu’est-ce que c’est que cet OPNI (Objet Poétique Non Identifié) ?

Bon. Il y a du langage. Pourtant, s’il en allait de ma vie, je serais incapable de donner un seul critère d’identification linguistique d’un slam. Procédés poétiques : variés ;  Rythme : ça dépend ; “Flow” : faut voir… A un moment, j’ai cru que je tenais le bon bout : ce procédé qui fait rimer “à tout à l’heure” avec “à toute allure”, “repris de justice” avec “Repris de Justesse”… Tu parles, Charles, aucune récurrence !

Selon les slammeurs, les règles fondamentales seraient : “un texte personnel, 3 minutes, a capella, sans accessoire”. Mouais… sur la première scène que j’ai vue, un certain Seb Seb a simplement lu une recette au dos d’un paquet de pâte à gâteau instantanée. Ça a bien duré 5 minutes. Et c’était permis. Et on se roulait tous par terre de rire. Sans compter que d’autres respectent bien ces fameuses règles, mais que ce qu’il font ne ressemble à rien de connu. Parmi eux, le regretté Angel Pastor, un révolutionnaire à barbe blanche, un incontournable du slam. Il nous parlait de liberté, d’exploitation et de capital et concluait toujours avec un chant d’amour traditionnel espagnol a capella… OPNI, bonjour !

En réalité, la petite linguiste peut se rhabiller. Le slam, c’est un mouvement, et quelques règles de vie commune : applaudir ceux qui viennent sur scène, surtout si on ne les connaît pas ; respecter la parole de l’autre, même hésitante ou choquante ; pas de star, pas de tête d’affiche, tout le monde sur un pied d’égalité. Premier inscrit, premier servi.

J’avoue, j’ai mes préférés. J’espère secrètement qu’ils seront là samedi, pour remplir mon coeur de poésie. Mais j’espère aussi que ceux qui ne m’ont pas émue avant m’émerveilleront cette fois-ci. J’espère que tout plein de nouvelles vocations naîtront ce soir-là. J’espère que je ne me viandrai pas dans mon tout nouveau rôle de MC (“Maîtresse de Cérémonie” ! Yiiih j’adore !).

J’espère, j’espère, mais on ne sait pas. C’est le suspense de la scène ouverte, c’est la surprise, et, vindiou, ça fait du bien…Venez voir, ça vaut le détour !
Amandine Bergère, alias Grenadine Ambrée

Plus d’infos sur la soirée du 26 sur facebook ou sur le site d’ethnomusiKa

Et pour lire la chronique de Jonathan Chambon suite à la soirée:
retour sur la slam&jam ethnomusiKa par Jonathan Chambon

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